Bonjour,
touriste
Le seul point
que j’approuve dans votre article est le constat que le plein emploi ne
reviendra pas, du fait de l’expansion du numérique et de la robotique.
Dès lors, il
faudra bien - malgré les résistances idéologiques et les raisonnements absurdes
assénés par la droite libérale - partager
le travail pour ne pas créer une société à deux vitesses.
Partant de
là, il n’y a, à mes yeux, que deux
solutions : Soit on diminue de manière significative le temps
de travail en passant aux 32 heures, voire aux 30 heures. Soit on met en
place le Revenu Minimum d’Existence.
Personnellement,
je suis favorable aux deux solutions. Avec une préférence pour la seconde qui
constituerait une avancée majeure dans l’histoire de l’humanité.
Notamment
parce que cette innovation permettrait à ceux qui le souhaitent de gagner en qualité de vie
dans la mesure où chacun pourrait opter, s’il le souhaite, pour un travail
à temps partiel destiné à complémenter le RME en laissant du temps libre pour
les enfants, les loisirs ou la création artistique.
Ajoutons à
cela que l’expérience réalisée dans les années 70 à Dauphin (Canada) –
expérience interrompue sans raison valable par le retour de la droite au
pouvoir - a montré que, contrairement à ce qui est affirmé ici et là, le RME n’entraîne
pas d’oisiveté, les bénéficiaires ayant à cœur d’améliorer leur revenu par le
travail. Mais pas forcément un travail à temps plein, ce qui permet de facto un meilleur partage de l’offre.
Autre avantage : les patrons perdent un moyen de pression salariale face à
des employés qui peuvent partir à tout moment dans la mesure où ils sont
assurés de retrouver un job rapidement.
J’ai fait allusion à
l’expérience de Dauphin dans un article de septembre 2015 intitulé Revenu
Minimum d’Existence : l’expérience d’Utrecht. Je pense revenir
dans les prochaines semaines sur cette expérience d’Utrecht et sur celle qui a
été mise en place, à une échelle plus large, en Finlande.