Oui, mais il n’est plus utile de s’accrocher au radeau de la prohibition en naufrage.
Car c’est bien
cette politique répressive qui invente l’accusation de disposer de sa liberté
de santé, propage des crimes, des trafics, une répression
arbitraire obstinée par une classe politique qui soutient l’incurie
dans le mensonge de santé publique et une promotion sécuritaire qui rapportent sans doute de ronflantes et discrètes corruptions. D’autre part, la multitude de produits et drogues synthétiques, n’existent, et ne sont disponibles qu’à cause de la prohibition des plantes originales : Coca, pavot, chanvre, sont proscrits par l’embargo de monopoles financiers coloniaux et ségrégationnistes du siècle dernier, dont les empires tentaculaires sont encore au palmarès des marchés mondiaux.
C’est la raison du
florilège de propagandes grotesques étayées d’études arrangées
faisant le discrédit des qualités du cannabis depuis trois décennies. Mais les fabulations médiatisées sont rapidement démenties par les récentes études scientifiques accessibles grâce à internet , comme les excellents rapports de l’université du Colorado.
De fait, il n’est
plus question de débat, mais de la détermination d’une majorité
de Français, d’abolir l’idéologie inacceptable de criminaliser
des millions de personnes pour l’usage de plantes bénéfiques à leur
bien-être, par la persécution et la tyrannie d’une législation
violant les principes de liberté, d’égalité, et d’opinion.
Une
opinion majoritairement respectueuse de la constitution qui condamne
tout ce qui menace nos valeurs de liberté, égalité, fraternité,
de lutter contre la tyrannie et la persécution d’une partie de la population, qui doit rester unie et indivisible... C’est ce qui est enseigné depuis les cinq dernières républiques, pour éviter les fléaux idéalistes, les dictatures, et les génocides.