Je rappelle pour ceux qui ne l’auraient pas perçu que le sujet de cet article est l’affaire Wissam et rien d’autre. Si je fais allusion à l’agression de Théo dans le titre et en conclusion, ce n’est que pour ancrer la mort du jeune chauffeur clermontois il y a cinq ans dans le contexte actuel des violences policières. Cela n’empêche pas la mort de Wissam El Yamni d’avoir elle aussi son actualité. En effet le procureur s’apprête à annoncer la fin de l’instruction sans mettre en examen un quelconque responsable de ce qui paraît être à l’évidence un meurtre. Théo, bien heureusement, est encore là pour réclamer justice. Wissam ne l’est plus. Et si personne ne la réclame assez fort pour lui, elle ne passera pas...