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Jean-Philippe 9 juin 2017 11:33

Bonjour l’auteur et merci ;

Vous m’avez appris au moins une chose et je vous en remercie.
Je ne dirai plus, pour ma fille de 10 ans que j’entraîne en course à pieds, que je pratique « sans lactique », voulant expliquer par là que j’essaie de ne pas dépasser le seuil aérobique, même si je fractionne, proche mais plutôt en dessous de sa vitesse aérobique maximale estimée.
Je dirai dorénavant que je l’entraîne à un « faible niveau lactique ».
En fait, je m’appuie surtout sur son ressenti de récupération, veillant en particulier à ne pas avoir de symptômes douteux au niveau des mollets les lendemains d’entraînement.

Je sais un peu de quoi vous parlez, ayant moi-même été triathlète à un bon niveau, (il y a longtemps) et pratiquant parfois la longue distance. J’ai en particulier observé un « pro » à l’entraînement ... ça ne m’a absolument pas donné envie de devenir un pro moi-même, je n’en avais d’ailleurs vraisemblablement pas le potentiel.

Je crois que vous traitez le sujet avec toutes les réserves nécessaires et je vous en félicite, c’est un sujet bien ingrat tant les différences interindividuelles sont importantes, et relativisent la mise en oeuvre de la théorie sur le sujet.

Dommage que les labos se soient davantage occupés à tenter d’améliorer la performance d’un organisme lambda, y compris de manière douteuse, plutôt qu’à viser l’optimisation du potentiel de chaque organisme. Il est vrai que la complexité du vivant est un obstacle bien difficile à surmonter même pour eux.


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