Je vis dans un département perdu, dans une modeste préfecture ou les 3/4 des médecins de l’hopital public sont étrangers, le climat et les compétences sont si mauvaises que les étudiants en médecine refusent de venir y faire des stages. Il n’y a pratiquement plus de spécialistes, il n’y a pas de sos médecins, pas d’hélico du Smur, c’est un beau désert médical. De plus en plus de patients pensent que cette situation est voulue et que si l’état le voulait il suffirait de « faire rembourser » les études des médecins par une présence de quelques années dans ces déserts médicaux, mais dans ce cas on devient de dangereux révolutionnaires qu’il vaut mieux laisser mourir le plus vite possible.