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F-H-R F-H-R 20 juillet 2017 11:45

@Ar zen
L’ENA est une mafia dons les diplômés ont des postes réservés dans la haute administration. On retrouve les énarques dans tous les ministères et au sein des trois pouvoirs ; passant, par exemple, de l’exécutif au judiciaire et vis-et-versa. L’administration admet, hélas, que les énarques ont « la science infuse » et sont capables de gérer tout projet quel qu’en soit le domaine d’expertise.

Il est parfois question de supprimer cette école, du moins de permettre à des diplômés d’autres formations d’accéder à ces postes réservés mais le pouvoir des énarques est tel, qu’il semble difficile d’éradiquer la corruption sous-jacente à cette omnipotence. Les ministres passent, les énarques restent…

Différentes études sur l’ENA et les énarques ont été produites. Dans « Les Gardiens de l’état » (étude sociologique), on peut lire :
« Au-delà, il est montré que l’influence des administrateurs oscille de la pré décision au moins à la co-décision souvent. Ce pouvoir se matérialise sous trois formes principales : leur rôle-clé dans la définition interactionnelle de ce qui est « politique » et de ce qui est « administratif’, c’est-à-dire de leur propre champ de compétence ? un pouvoir relatif de blocage des projets qu’ils désapprouvent, un pouvoir de proposition enfin qui, variable selon les lieux, les dote parfois d’un rôle quasi-politique de co-auteurs de la décision. »

J’ignore si vous connaissez des énarques mais lorsqu’on en fréquente ou que l’on est amené à travailler avec eux, je pense que l’on peut aisément s’apercevoir de leurs lacunes et leur propension à changer constamment de ligne directrice.

Citations :
« L’ENA, c’est purement et simplement deux concours : un concours d’entrée et un concours de sortie. Entre les deux, rien. Et, en particulier, pas de travail de recherche, pas de travail sérieux et approfondi » (Philippe Seguin).

« Il est par ailleurs certain que les inspecteurs des finances français, s’ils sont très bien placés pour perpétuer leurs privilèges de revenu et de sécurité de l’emploi, représentent pour la société française, du fait de leur incompétence crasse en économie, un coût net plutôt qu’un gain » (Jean-Pierre Chevènement).


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