Votre affirmation - Catalogne, vers la défaite des séparatistes - repose sur un postulat auquel je ne souscris pas, à savoir que le gouvernement central est fort, que Rajoy est un vrai chet d’Etat, capable d’aller jusqu’au bout pour faire respecter la loi et l’ordre constitutionnel contre un soulèvement massif.
Son discours de dimanche soir, selon lequel il n’y a pas eu de référendum, mais seulement une mise en scène, et que, donc, la légalité a gagné, était d’une platitude et d’une faiblesse qui ne répondait en rien aux défix de l’heure,
Ce qui est d’autant plus grave que si les indépendantistes catalans perçoivent des indices de flottement de la part de Madrid, ils pourraient être tentés de pousser leur avantage jusqu’à des limites qu’eux-mêmes ne soupçonnent pas à l’heure actuelle