Article qui commençait bien, mais se termine en eau-de-boudin.
« le contenu des croyances et tout se passe comme si un article 1bis venait préciser que... »
jusque-là, je suis entièrement d’accord. En effet, on n’a jamais défini ce qu’est une religion : si je prétends que ma religion m’oblige à me balader à poil, ça sera interdit quand-même. Platon, Confucius, Sénèque, pratiquaient-ils une religion ou une philosophie ? A partir de quels critères peut-on affirmer que des rites/habitudes/règles/croyances sont une religion ?
- Croire au Père-Noël, est-ce une religion ou une fable ?
- Croire que Jesus marchait sur l’eau, est-ce une métaphore ou une religion ?
- Croire que Mahomet a voyagé sur un cheval ailé jusqu’à Jérusalem et retour en une seule nuit, ce qui a fait envahir Jerusalem par les Arabes, est-ce une fable ou de la religion ?
- Croire que Moïse a fendu la mer Rouge en deux ?
- Que Zeus/Jupiter habite au mont Olympe ?
- La Scientologie, est-ce une secte ou une religion ?
Le problème de la loi sur la laïcité est là : elle n’a jamais défini ce qu’est une religion, et ce qu’elle n’est pas. En particulier, qu’il ne suffit pas de déclarer que telle mode vestimentaire ou tel goût gastronomique est de la religion pour que, automagiquement, cela soit couvert par cette loi là. Les Pastafariens en ont fait la démonstration par l’absurde