En votant « non » à la constitution européenne, la France s’est isolée.
Comment croire, en effet, que la France pourra obtenir des modifications significatives à un texte qui a été adopté, que celà nous plaise ou non, par l’écrasante majorité de nos partenaires ?
Soyons réalistes : la France a fait un pas vers la sortie.
Et ce n’est pas si surprenant, car la France a adhéré à la communauté européenne parce qu’elle a cru, dans son délire, que les contribuables allemands ou anglais allaient financer éternellement la modernisation de son agriculture et que nos partenaires allaient accepter de servir de levier à la politique française !
A sa politique économique : Manipulation de la monnaie et dépenses publiques à tous les étages, sous les (bons) prétextes les plus divers. Bref : Une politique conservatrice.
A sa politique étrangère : Opposition systématique à toutes les évolutions du Monde, dont nous sentons bien qu’elles conduisent à de nouveaux équilibres qui nous seront défavorables et qui consacreront la dégradation de notre rang dans le Monde. Bref : Une politique conservatrice, là encore.
Malheusement pour nous, nos partenaires n’ont pas la tête farçie de rêves d’une gloire passée et révolue, comme les français. Ils ne sont pas non plus les serfs d’un état césarien, comme les français.
Nous ne pouvions donc pas nous accorder.
Ne serait-il pas plus digne de nous retirer sur la pointe des pieds, avant que nos partenaires nous montrent la porte ?