Reprenons :
Si je dis qu’à l’origine - avant la création - il n’y a que dieu, la source du mal - comme du bien - est en dieu, puisqu’avant le mal comme le bien il n’y avait rien d’autre que lui.
Et si je dis que dieu est bon, il ne peut vouloir le mal, sinon il serait au moins en partie mauvais, ce qui est contraire à sa définition comme bon.
Alors, le dieu bon ne peut être omnipotent puisqu’il n’a pu empêcher que le mal existe et qu’il est empêché par le mal existant, qui s’oppose au bien.
Chacun(e) pouvant en juger au présent par son expérience et pratique, du bien comme du mal ; et le raisonnement précédent se complète par la remarque que l’inverse est aussi vrai, si on remplace « bien » par « mal » et réciproquement.
Reste que :
Pourquoi, au fil des âges, les humain(e)s ont-ils/elles eu besoin de se donner, sans preuve logique ni raison d’expérience, l’idée d’un dieu omnipotent ?
Pourquoi les humain(e)s ont-ils/elles voulu s’imputer la responsabilité du mal alors qu’ils/elles ne sont que des créatures de dieu ?
Dieu vit-il - et comment - le mal et le bien dans notre présent ?
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