Oubliant le fait que cet article fait la pub pour un ouvrage, il faut constater qu’il pointe avec une sévérité aussi juste qu’implacable les ressorts publicitaires. Et qu’il est clair, concis, pour tout dire excellent à l’aune de ce que nous souhaiterions toujours d’AV, en termes simples, loin des pétarades fumeuses et trompeuses qu’on lit ici et là, souvent de la part d’avertis et estampillés.
Ce qui me pose problème, c’est le fait que, si j’ai bien compris, la publicité génère du collectif. Collecif centré sur un mauvais idéal, mais collectif tout de même.
La question corrélative est la suivante.
Comment abolir ce fallacieux consumériste au profit du collectif citoyen, basé sur des valeurs, un ensemble d’idées qui font sens et société ? Puisqu’on constate, jour après jour, que le « collectif » publicitaire gagne en audience en puissance...
Le philosophe est-il toujours voué à gagner contre le philosophe, ou peut-on penser et mettre en oeuvre une société basée sur un désir qui la soude comme un tout citoyen, plutôt que de la transformer en une foule solitaire abusée ?