Si la « pub », quelle qu’elle soit, est rentable, c’est à mon avis parce qu’elle spécule sur l’absence ou l’insuffisance d’esprit critique.C’est dès le plus jeune âge, tant au sein de la famille qu’à l’école, que l’enfant devrait être incité à mettre systématiquement en doute tout ce qu’il voit ou entend, à réfléchir par lui-même, etc ... et ce à TOUS points de vue.
Hélas, cela ne ferait peut-être pas « l’affaire » de tout le monde ... Car toutes les formes de conditionnements , a fortiori précoces, seraient visées, certaines étant en contradiction avec la liberté individuelle des parents et des éducateurs.Je songe évidemment aux religions ...
L’idéal ne serait-il pas pourtant que chacun puisse, aussi librement que possible, choisir ses convictions religieuses ou philosophiques, c’est -à-dire sur base d’alternatives et le plus tard possible ?
Les études sur l’intelligence artificielle n’ont à mon avis rien à voir ici. Par contre, les recherches des psycho-neuro-physiologistes (au moyen de l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle) tendent à prouver que l’éducation religieuse précoce, forcément affective puisque fondée sur la confiance, laisse des « traces » dans le « cerveau » émotionnel inconscient susceptibles d’influencer
le cerveau rationnel conscient , et donc l’esprit critique ultérieur, du moins dès qu’il est question de religion.
Certains chercheurs américains et canadiens ont même cherché - sans rire -(notamment dans le lobe pariétal gauche) l’antenne, le récepteur de Dieu y aurait placé, sans réaliser l’influence de leur propre éducation religieuse sur ce raisonnement anthropomorphique, (quod erat demonstrandum, ab absurdo ... !).
En résumé, il me semble que le soubassement psychologique
commun à toute forme de conditionnement, et donc notamment
à la publicité, c’est l’incitation à la soumission, à la non remise en question, etc ...
A mes yeux, la seule solution pour y remédier serait donc, je le répète, l’apprentissage précoce de l’esprit critique, à TOUS points de vue.