Alors, Baudelaire aurait-il été optimiste en écrivant :
« Sous l’ex-roi, il y avait un impôt sur le sel, qui empêchait la fertilisation des terres, qui enrayait les socs des charrues.
Il n’y a plus d’impôt sur le sel : sifflons sur le reste !
Sous l’ex-roi, il y avait des tas de foutriquets, une légion de ventrus, des armées de bornes ; tous puisaient à pleines mains dans le coffre des fonds secrets et s’enrichissaient aux dépens du peuple.
Il n’y a plus de foutriquets, il n’y a plus de ventrus, il n’y a plus de bornes que celles des rues. Sifflons sur le reste ! »