Pourquoi abordons-nous les écrits religieux comme tels en leur reconnaissant ce qualificatif de « religieux », un écrit traite de questions religieuses, scientifiques, techniques, narratives, poétiques, pratiques, etc., et nous pouvons effectivement par exemple sur les rayonnages d’une bibliothèque les classer suivant ces critères, mais pour autant ils ne sont que des mots alignés sur du papier et ne font qu’exprimer finalement le savoir de celui qui les a écrits, fut-il le scribe de Mahomet, un évangéliste, Marx, Kant ou Einstein.
Admettre cela pour la notice de montage d’un meuble en kit ne posera aucun problème, c’est bien le savoir (faire) du rédacteur qui s’exprime, alors il est possible d’étendre logiquement cette vue de l’esprit à tous les livres ou tous autres moyens de communication.
Aborder une lecture, un visionnage ou une conversation... avec cette aperception permet de garder une lucidité certaine, ainsi la Bhagavad Guita, la Bible, le Coran, ou encore le Capital (que je n’ai pas lu), de l’Origine des espèces, du rififi chez les hommes, une discutions, etc., racontent des histoires qui peuvent avoir un sens et même receler un enseignement pour certains.