Merci pour cet article.
Pour poursuivre sur le sujet, je vous invite à lire l’excellent «
Big pharma – Une industrie toute-puissante qui joue avec notre santé ». Le livre revient sur les principaux scandales pharmaceutiques du XXe siècle (que pour la plupart, je ne connaissais pas) : effets indésirables dissimulés, prescription hors AMM, fausse science et vraie propagande signée par des médecins dévoyés, etc. Avec, à la clé, des milliers de décès et des centaines de milliers de maladies lourdes – excusez du peu. Le tout, dans une ambiance d’indulgence (d’impuissance ?) judiciaire assez choquante. On découvre également dans ce livre bien écrit et bien documenté, que les grands labos ne font pas d’argent avec les malades, qui ont la désagréable habitude soit de mourir, soit de guérir, mais avec les bien portants qui sont en passe de devenir la principale poule aux œufs d’or. Comment ? Et bien, par les médicaments de confort, ou
lifestyle drugs, c’est-à-dire ces petits tracas de la vie que l’industrie re-qualifie en maladies, lancées à grand renfort de spots de publicité. Idéalement, le médicament vous rend chimiquement dépendant de sorte que vous ne pouvez plus l’arrêter, même si votre entourage essaie de vous désintoxiquer… La Crise des Opiacés, aux États-Unis, relève de ce mécanisme !