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Bayrolien (---.---.169.145) 22 mars 2007 13:42

Dans « démocratie participative », participative est vraiment de trop.

« participative » réduit, abaisse « démocratie ».

Au lieu d’aller chercher la définition de « Démocratie participative » sur Wikipedia, vous auriez pu aller la chercher directement à la source : chez ceux (ou plutôt celle) qui ont inventé et prononcé ce terme péjoratif pour la première fois il n’y a de cela que quelques semaines, en même temps que « ordre juste » et « bravitude » et qui sont probablement allés eux-mêmes en placer une copie sur Wikipedia pour montrer que le terme existe.

Vous auriez du chercher indépendamment les définitions de « démocratie » d’une part et de « participative » d’autre part.

Démocratie : À l’origine, dans l’antiquité grecque, la démocratie était un type de régime politique, à distinguer de la monarchie (gouvernement d’un seul) et de l’oligarchie ou artistocratie (gouvernement de quelques uns). En effet, dans son sens originel (dans la cité-État d’Athènes du Ve siècle av. J.-C.), la démocratie (du grec ancien dèmokratia, « souveraineté du peuple », de dèmos, « peuple » et kratos, « puissance », « souveraineté ») est le gouvernement de tous (de l’ensemble du peuple).

Démocratie = souveraineté du peuple !

Adjoindre à ce mot l’adjectif « participative », c’est donc le réduire et en ignorer le sens, puisque, par définition, une démocratie est plus que participative, participer étant nécessairement inclus, impliqué par la souveraineté.

La vraie participation c’est le vote, premièrement pour le choix des représentants et deuxièmement pour la validation de lois et de traités : le référendum.

Et le seul candidat qui parle de démocratie tout court, qui sache ce que ce mot signifie, qui ait conscience que la France n’en est plus une et qui propose des remèdes pour la restaurer s’appelle François Bayrou :

- référendums : pour la réforme des retraites, pour la Constitution Européenne,
- suppression du 49-3,
- obligation de présence des députés pour pouvoir voter une loi,
- restauration de l’initiative parlementaire pour la présentation d’une loi,
- séparation réelle des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire : garde des sceaux consensuel, d’un côté un président, chef de l’exécutif et d’un autre une assemblée qui ne soit pas, en majorité absolue, de la seule couleur du parti « voulu » (pour reprendre l’expression de Chirac hier) par le président.


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