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Étirév 15 février 2019 12:41

Champollion une référence… c’est à voir.

Meriamoun (ou Meryamon), nom que les historiens masculins ont donné à Ramsès, et que Champollion, qui lisait dans le même esprit, a fait signifier « Aimé d’Ammon », était le nom d’une grande prophétesse Mériam ou Myriam dont les modernes ont fait Marie, la sœur de Moïse.

Rappelons que certains historiens donnent au Pharaon de l’Exode le nom de Meriem-Ptah ; or ce nom est celui de Myriam elle-même. Les hébraïsants disent souvent Meriem.

Champollion corrobore les listes de Manéthon parce qu’il a lu sur des stèles, en Egypte et dans divers musées, des noms qui sont en rapport avec ceux des listes de Manéthon. Mais Champollion n’a pas tenu compte des altérations de l’histoire faites dans les temps anciens pour effacer les noms des Reines et leur substituer des noms de rois.

Champollion et le « Livre des morts » égyptien : C’est Lepsius qui donna à ce recueil son titre actuel « Todtenbuch ». Champollion, qui n’y avait rien compris, parce qu’il ignorait l’ésotérisme hermétique des prêtres, voulut l’appeler « Rituel funéraire ». Rappelons que dans le « Livre des morts » il n’est pas question de la mort réelle du corps, mais de cette mort de l’âme, qui n’empêche pas les hommes de vivre, symbolisme, incompris et qui change complètement l’esprit du livre.

Cela dit, ne nous acharnons pas sur le seul Champollion…

D’après Champollion, les « Pasteurs » régnèrent en Egypte 260 ans. D’autres disent 953 ans ; d’autres disent 500 ans ; l’Exode dit 450 (ch. XII, 40). Renan croit que leur règne fut d’un siècle seulement. Croyez donc les historiens après cela !

Si les historiens faisaient honnêtement leur travail, ça ferait longtemps que l’école nous enseignerait que, en Egypte comme partout, le régime féminin a précédé le régime masculin et il a dû avoir une longue durée de prospérité et de paix, puisque, au moment où commence l’histoire, c’est-à-dire le règne de l’homme, le pays possède déjà une langue bien formée, l’écriture, et des institutions sociales qui serviront de base à l’organisation future des sociétés.

L’Egypte fut longtemps gouvernée par des Prêtresses que l’histoire appelle des Pharaons. Celui qu’on appelle « le premier Roi » est Mena (devenu Menés), mot qui veut dire Mère, comme Manou.

C’est la Femme qui faisait les lois et les interprétait ; Elle qui était Déesse et Prêtresse.

Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costumes de femmes.

La Femme gardait en dépôt les Livres de science et les cachait à tous les yeux avec des précautions infinies.

La connaissance des lois de la Nature, que les Livres sacrés avaient enseignées, facilitait tous les travaux, qui ne sont en somme que les applications de ces lois à la vie, ou à l’industrie.

Les lois de la physique (le Kosmos), de la chimie (l’art sacré des Temples), de la physiologie (imposées dans le Connais-toi du Temple de Delphes), étaient la base solide des travaux entrepris.

Ces connaissances qui étaient le fond de l’éducation religieuse donnée par les femmes (les Déesses qui écrivent, les Prêtresses qui enseignent) passaient dans les mœurs, dans les institutions, dans tout le milieu ambiant. Il n’y avait pas encore de place reconnue (officielle) pour l’erreur. Nous sommes, il est vrai, à l’aurore du mensonge, mais il n’a pas encore triomphé.


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