@ Philippe Renève,

« imbécilité fumeuse », « ne nous prenez pas pour des imbéciles ». Ce sont des expressions imprécises donc vides de sens.

En revanche, il s’avère que le logement social tue le logement privé comme l’impôt tue l’impôt.

En effet, le coût de construction d’un logement social est déjà deux fois plus élevé que la construction d’un immeuble privé de standing équivalent et, pour toutes sortes de raisons, dont les principales sont que : *le maître d’oeuvre n’engage pas sa fortune personnelle ; *les pots de vin versés par les entreprises contractantes existent toujours et sont plus élevés car plus sévèrement réprimés (comme le trafic de drogue).

Ensuite, la municipalité qui construit des logements sociaux doit, pour les payer, augmenter les impôts locaux des propriétaires privés, donc faire baisser le rapport locatif, ce qui entraîne le manque d’entretien des immeubles privés et la création de subventions supplémentaires en plus de celle de l’ANAH. D’où la création de nouveaux postes de fonctionnaires pour distribuer les subventions aux propriétaires privés. D’où de nouvelles augmentations d’impôts locaux etc.. (« réhabilitons l’impôt » comme le dit S. Arlen).

Néanmoins, personne ne préfère vivre dans un HLM plutôt que dans un immeuble privé dont le loyer est le même. Ce qui aboutit à ce que les HLM drainent les locataires défaillants et réclament de nouvelles subventions pour pallier le manque à gagner.

J’ai pu constater que, dans au moins deux villes de ma connaissance, des assitantes sociales vont trouver les mères célibataires dans les immeubles privés où ces dernières payent régulièrement leur loyer (selon le rapport de la CAF) pour les convaincre de déménager afin de s’installer dans un logement plus grand, en HLM. Tout ceci afin de procurer aux gestionnaires des HLM des payeurs réguliers.

Chers Philippe Renève et Stéphane Arlen,

Contrairement à ce que vous croyez, je n’ai aucune haine pour les fonctionnaires, catégorie abstraite. En revanche, on ne peut nier que personne ne cherche à quantifier leur productivité au service de la collectivité. Quand on peut la comparer à des organisme équivalents du privé, la comparaison s’avère trop désastreuse pour le secteur public.

Réfléchisser un peu à vos capacités et cessez de croire que vous êtes incapables de trouver un emploi aussi rémunéré et intéressant que celui que vous occupez dans la fonction publique.

Dans un ministère, exactement comme dans une secte, les anciens vous formatent pour vous le faire croire. Pour mesurer l’envie que vous suscitez et les embûches dont vous êtes l’objet quand vous vous vous proposez d’aller dans le privé pour créer vous-même une entreprise, il suffit de demander un congé sans traitement en invoquant le droit à l’essai.

vraitravailleur