"[entasser des gens dans un espace fini où les ressources s’épuisent...vous trouvez ça enthousiasmant, vous ?]
Non !"
Ah ben au moins on est d’accord là-dessus !
« Mais comment faire autrement. S’il y a plus de monde, il y a plus de monde. »
là par contre, on est plus d’accord du tout. vous acceptez ça comme une fatalité, moi je pense que c’est un problème politique (pas au sens politique politico-mediatico-politicenne). On peut soit essayer de le traiter (pas facile, je vous l’accorde volontiers !), soit on l’esquive et c’est la fuite en avant et comme vous le dites :
« Donc plus de bouche à nourrir, de personne à vêtir, à chauffer, à loger, à transporter, à soigner ... »
... et j’ajouterais toujours moins d’espace par tete de pipes, toujours plus de conflits, de pollutions, de mal-vivre...
« Seule une augmentation de la production pourra satisfaire ces besoins nouveaux. L’autre possibilité est la réduction de la populationsmiley »
non l’autre solution c’est d’essayer d’evaluer à combien l’on peut vivre sur un espace donné (qui n’augmente pas) et d’en tirer les consequences d’un point de vue démographique pour assurer la subsistance (et non la perpetuelle croissance) de l’etre humain sur la planète. ça passe certainement au début par une diminution de la population humaine (par la limitation des naissances, c’est nettement moins brutal et barbare que les guerres et les conflits qui naitront inévitablement avec l’epuisement des ressources, cf l’Irak), mais à plus long terme, on peut revenir à un taux de naissances raisonnable. je trouve ça plus enthousiasmant d’avoir une perspective d’avenir que d’aller droit dans le mur sans reagir.