Si l’agriculture (celle financière) française ne se réforme pas, si l’État ne prend pas des mesures pour préserver notre santé ...
Le problème n’est pas au niveau français, mais européen. La PAC était déjà dans le Traité de Rome en 1957, l’ignorance des Français sur les Traités européens est stratosphérique. La France verse chaque année 20 milliards au budget européen, il en revient 14, essentiellement consacrés à la PAC.
La solution, c’est de sortir de l’ UE et de réorienter les mêmes sommes d’argent vers une agriculture bio et familiale. Le glyphosate n’est pas le seul concerné par les épandages, il y a
les fongicides et les pesticides, qui eux, impactent directement les
insectes.
Le problème n’est pas lié à la FNSEA directement, c’est la
conséquence de la définition de la PAC telle qu’elle est conçue dans les
Traités européens depuis le Traité de Rome. La PAC, comme l’ UE, a été
faite pour de grandes entreprises industrielles, les autres n’ont qu’à crever.
Il s’agit d’une conception agro industrielle productiviste, centrée
sur la quantité, avec beaucoup d’intrants, beaucoup de technologies, et
le moins possible de travail humain. Les aides de la PAC ne sont pas
liées à la qualité, mais à la quantité produite. Cf l’euro est dans le pré"
Pour arriver à ce résultat, les agriculteurs, conseillés par la FNSEA
et le Crédit agricole, se sont endettés jusqu’aux oreilles. Ils doivent
produire de plus en plus pour rembourser leurs crédits, et dès que les
prix chutent, ils font faillite.
De plus, en France, les normes et les salaires sont supérieurs à la
plupart des pays européens, mais aussi du reste du monde. La France a un SMIC agricole, mais pas l’Espagne, ni l’ Allemagne. Tout cela fait
disparaître les exploitations familiales au bénéfice des grosses
exploitations, que défend évidemment la FNSEA.