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En réponse à :

Nicolas Nicolas 28 septembre 2019 15:00

@Eric F
« raccompagner au lieu d’embarquement »

D’accord, donc on dépense de l’argent pour renvoyer les gens chez eux. Ils reviennent 1 mois plus tard. On recommence, ils reviennent, etc. Il ne faut pas se mentir, on n’aura jamais 100% de réussite. Donc tant que les migrants auront une chance de passer, ils tenteront le coup.
Et moi je suis désolé, mais ça me gène de ramener des gens sous les bombes.

« soyons équitables à notre échelle, sans se prendre pour le géant atlas qui portait le monde. »
Mais on n’en n’est pas à accueillir toute la misère du monde. Il faut rester raisonnable concernant les proportions que ça représente.

« même si on rayait la France de la carte, la dégradation de l’environnement n’en serait diminuée que de 1% »
Ca je suis complètement d’accord avec cette analyse. Il y a juste un léger détail qu’on n’oublie souvent, mais qui ne change pas fondamentalement le problème, c’est la pollution qu’on exporte (parfois illégalement) à l’étranger. Quand on balance nous poubelles en Asie, c’est un peu notre pollution quand même, mais elle n’est pas comptabilisée dans le 1%. Bref.
Par contre, est-ce une raison pour ne rien faire ? Tout le monde a une bonne raison de ne pas bouger. Les pays émergents considèrent que la pollution vient des pays développés, donc ne font rien. Les pays développés considèrent que les pays émergents doivent faire des efforts parce que leur population est plus importante. Certains pays ont un fort impact par habitant (Australie, ...) mais au niveau de la planète ne représente pas grand chose, donc ils ne font rien.
Donc on s’en sort comment ?

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