D’accord avec vous à 2000%. D’ailleurs le Canada a su évoluer dans un sens plus réaliste en tenant compte des conséquences sur la victime lors du jugement. Les séquelles physiques et psychologiques viennent alimenter les preuves de l’acte physique. D’où notamment la création de « la déclaration de la victime », document à rédiger par elle énumérant les conséquences de l’infraction sur sa vie dans tous les domaines. Le juge peut utiliser ce document au moment du jugement. Même une rétractation de la victime peut être, selon le contexte, utilisée comme un commencement de preuve contre l’auteur des faits. Nous avons plaisir à voir ces avancées grâce à nos membres canadiens qui nous expliquent comment ils vivent les procédures. Il s’avèrent qu’ils sont bien mieux traités que les victimes françaises. Bref, nous préconisons la mise en place de véritables recherches sur le sujet afin d’en tirer des enseignements, de former les professionnels, ce qui rendra plus humain le traitement de telles affaires. Sur notre site, les réponses des candidats à la présidentielle à nos question. Ce jour, nous venons de recevoir les réponses de Bayrou et Royal.
Isabelle Aubry