• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


sls0 sls0 15 mars 2020 03:50

D’où vient le mSv de dose max par an apporté par le nucléaire non naturel et non médical.

Par rapport aux doses fortes on a une létalité, si on ne tient pas compte a un effet de seuil on a une belle droite. Avec un critère d’acceptabilité de 1/100 000 on a 1mSv. C’est pas plus difficile, on accepte un risque de 1/100 000. Personnellement ça me va bien. Il y en a qui voudrait plus haut et d’autres plus bas. Avant la directive européenne c’était plus haut et ça m’allait aussi. On est dans le poullième.

Si vous voyez un automobiliste qui roule à 6km/h sur l’autoroute c’est une personne cohérente du moins au niveau risque. Si on applique le taux de 1/100 000 à l’automobile on devrait rouler à 6km/h. Le taux pour la circulation routière est de 1/1000 ce qui fait qu’on roule plus vite.

Plus haut je parle de seuil, on a fait plein d’études épidémiologiques sur le sujet.

Un échantillon de 95000 travailleurs du nucléaire c’est une bonne base, si on suit la courbe linéaire qui sert de base pour la morbidité, normalement ils devraient avoir plus de cancer, ben non, en cancer secs ils sont en dessous de la moyenne. En leucémie c’est un peu plus mais comme les cas de leucémie ne viennent que d’un seul endroit en Angleterre il y a peu être un facteur étranger, s’ils employaient du perchlo c’est un bon numéro.

Il y a bien une explication qu’un faible dosimétrie ferait en sorte qu’il y ait plus d’enzymes réparateurs d’ADN.

Pour travailler dans le nucléaire il faut une bonne santé à l’embauche qui sera suivie tout les 6 mois, gare à celui qui a moins de 3,5 millions de globules rouges. Autre explication.

Donc il n’y a pas de corrélation entre la faible dose et le cancer ou mortalité chez les travailleurs du nucléaire.

Par contre les mineurs dans les mines d’uranium ont plus de cancer du poumon. Il y a aussi l’arsenic et la poussière. On a regardé le taux de cancer de la population du Limousin, il y a moins de cancers chez ceux qui résident en zone granitique radioactive que zone d’alluvions non radioactive.

Je donne des contres exemples de la non linéarité de la courbe, c’est pour poser le doute mais je ne discuterai pas avec les tenants de la linéarité, c’est du poullième, comme je l’ai écrit plus haut 1mSv me va très bien.

Si j’ai regardé de plus près c’est que peut être un jour j’aurais pu être appelé suite à un accident à intervenir dans un endroit à forte dose. Il vaut mieux réfléchir avant pour ses propres critères d’acceptabilité que dans l’urgence. Là il vaut mieux regarder la littérature scientifique sur le sujet qu’une courbe plus administrative. Je m’étais donné 20 mSv en une seule intervention. C’est dans un cas grave, quand la sûreté du public est en jeu. En limite haute je m’étais donné 50 mSv, à éviter si possible, la littérature tout en restant majoritaire coté non nocivité n’était plus une majorité absolue. 50 fois la dose public peut paraitre beaucoup, c’est volontaire, comme un pompier prend des risques volontaires et le critère d’acceptabilité est au niveau de la voiture, ce n’est pas suicidaire quand même si on s’en tient à la courbe linéaire sur laquelle j’ai des doutes en dessous de 100-200 mSv.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès