Le pervers se caractérise par son déni de la mort et de la différence sexuelle. Mais ce déni à un prix : celui de sa survie qui le contraint à la recherche permanente du plaisir qui lui permet de s’étourdir. Il a manqué d’un père, d’une Loi qui se pose en interdit salvateur. Jusqu’au jour où le déni ne peut plus tenir au risque de sombrer dans la psychose. La mort pour le pervers est d’une manière son odeur est aussi son salut. Lire la rencontre de Noureev avec un psychanalyste alors qu’il se sait proche de la mort à cause du sida qu’il a contracté ;