@Bernard Dugué
Bonjour,
Merci pour cette réponse pleine d’humour.
Mais, pour faire une autre comparaison :
La nicotine est un insecticide / pesticide naturel.
Or il se trouve qu’elle agit sur le « récepteur nicotinique » humain, d’où l’addiction, et d’où également la nouvelle piste thérapeutique [selon Jean Pierre Changeux, L’hypothèse est que la nicotine, en se fixant sur le récepteur cellulaire utilisé par le coronavirus, l’empêche ou le retient de s’y fixer
].
Dans l’absolu, cela pourrait également être le cas pour l’Ivermectine, qui est, lui, un pesticide artificiel.
C’est la thèse que défend l’entreprise Montpelliéraine MedinCell « Or il a été démontré que l’ivermectine avait aussi un effet sur ce récepteur nicotinique ».
Ce qui est certain, c’est que la probabilité que cela fonctionne est très faible : les essais inVitro ont été effectués avec une concentration de molécule active très importante, bien supérieure à celle qu’il y aurait in vivo. Ces résultats ne sont donc, en l’état actuel, pas transposables à l’homme.
A titre personnel, je reste cependant ouvert sur le sujet.
Mais à court terme, l’antibio thérapie me semble également plus prometteuse, je suis parfaitement d’accord avec vous sur ce point.