Comment la chloroquine pourrait-elle provoquer des « torsades de pointe » alors qu’elle a des propriétés antiarythmiques ! ne fait-on pas passer les « torsades de pointe » pour des effets
secondaires de CQ ou HCQ alors que leur(s) cause(s) serai(en)t ailleurs ? par exemple une hypokaliémie (défaut de potassium dans le plasma
sanguin), une hypomagnésémie (faible taux de magnésium dans le sang) ?
ou autres causes connues susceptibles de provoquer des troubles du
rythme cardiaque…
Effet stabilisant de membrane
18 novembre 2019 par Pierre Taboulet Cardiologue – Urgentiste Hôpital Saint-Louis (APHP)
Cette réduction [de perméabilité des canaux ioniques membranaires des
cellules myocardiques] a été observée initialement en présence des
antiarythmiques de classe I dont les quinidiniques, d’où le synonyme d’ «
action quinidine-like ».
Etiologies
Les stabilisants de membrane sont nombreux. Il s’agit en particulier des
antiarythmiques de classe I, antidépresseurs tricycliques, chloroquine
et cocaïne. Mais de très nombreuses substances possèdent cette propriété
dose-dépendante : certains bêtabloquants (propranolol et sotalol),
certains antipaludéens dont quinine et halofantrine, les phénothiazines,
anti-histaminiques, le dextropropoxyphène, le magnésium…
La thérapeutique – à base de sels de sodium hypertoniques et alcalins – repose sur la largeur des QRS
https://www.e-cardiogram.com/effet-stabilisant-de-membrane/