De quelle république parle-t-on ?
Nous ne votons pas pour un homme seul, il y a, me semble-t-il, un certain nombre de députés élus par le peuple, un certain nombre de sénateurs, élus pas tout à fait par le peuple, sans parler de toutes nos instances régionales et locales. Alors jouer à se faire peur et à nous faire peur, la ficelle est un peu grosse.
La gauche nous a toujours fait le coup, le coup d’état permanent nous disait Tonton, jusqu’à accéder au pouvoir. La gauche n’a pas changé la constitution, c’est qu’elle présentait toutes les garanties démocratiques. Alors où est le danger.
Sarko, parano, ils le sont tous, nos hommes de pouvoir. Pas besoin d’aligner les diplomes pour savoir çà. D’aussi brillants sociologues, politologues et autres journaleux l’ont largement démontré. Sarko dangereux, peut-être, mais pas plus que Segolène, que Chirac, Mitterrand, Giscard, Pompidou ou le Grand Charles.
La république a survécu à tous ces « malades », jouer à se faire peur ou à faire peur permet surtout de ne pas comparer programme contre programme. Tellement plus simple quand notre Bayroux n’en a pas et que notre Ségolène en change comme de tailleur.