mais c’est juste qu’il y a des tas de questions qu’on n’avait pas à se poser : les réponses qu’on leur donne sont des leurres, des calculs, des fruits de notre cerveau que l’on prend pour plus grands que nous, alors que ce n’est que nous !
Vous décrivez la philosophie de l’anarchisme : il y aura toujours des déviants, mais si on les négligent, s’ils se sentent isoler et peu inopportuns, tout rentrera dans l’ordre, du moins ils ne dérageront pas l’ordre.
Notre problème, c’est notre trop long temps de maturation, tous ces stades si bien décrits par Piaget, au cours desquels tant de traumatismes peuvent se faire. Une fois faits, la perversion est inscrite. Voilà.
Quand les mères seront idoines et les pères aussi, les enfants le seront ; cela n’empêchera pas les conflits, naturels, les rivalités, de même, mais la résolution de cela se fera naturellement ; et dans la nature, aussi l’on meurt !
Nous avons pu être traumatisé pourquoi pas ; mais les autres espèces ?
L’individualisme est mammifère ; il suffit de vivre avec les animaux pour s’apercevoir qu’ils sont en bien des cas aussi cons que nous !
Mais nous, nous avons des moyens qu’ils n’ont pas : nous avons mis notre cerveau au service du pire.Je pense que c’était plus facile comme ça.
Nous n’avons apporté aucune amélioration à l’état de nature, au contraire ! C’est fort quand même alors que nos buts avoués c’est juste d’en sortir de cette nature !
Il faut comprendre pourquoi ils sont si nombreux à se sentir bien supérieurs à elle, à la dédaigner, et à la mal traiter. C’est une question de culture : nous en sortons de cette merde, alors unissons nos sensibilités, nos intelligences, nos efforts, pour que la suite se passe mieux !