Que le clan globaliste baptisé « corporatisme » (de « corporate » = entreprise en américain, donc pouvoir de multinationales) ait réussi à reprendre le pouvoir aux Etats-Unis en tendant un piège « sanitaire » à Trump pour le présenter comme incompétent aux yeux d’un troupeau électoral apeuré est une chose.
Que nous, colonies de l’empire, subissions le contre-coup de cette imposture au-dlà du raisonnable par le zèle des larbins qui nous « gouvernent » à monter leur soumission totale en vue du retour du maitre aux manettes est aussi une chose
Mais que Trump soit un ange, et que la stratégie des « corporates » soit une simple « propagandes » sont deux contre-vérités. Il s’agit d’un bras de fer entre isolationnistes nostalgiques d’un passé triomphant de supériorité reposant sur une phase ascendante de la production dans une économie capitaliste et des cyniques de l’école de Chicago qui poursuivent la fuite en avant des externalisations pour abaisser le plus longtemps possible les couts de production et maintenir le profits.
Trump est aussi anachronique que le patronat paternaliste du dix neuvième siècle dans le monde de l’économie de marché.
Mais :
- pour les Européens que nous sommes, l’hypothèse d’un succès des projets de Trump pour la mise en place d’accords bilatéraux n’aurai pas forcément été à notre avantage
- en matière de « propagande », le clan de Trump n’a pas de leçons à donner
- Trump est lâché par le parti républicain qui préfère profiter de son succès aux sénatoriales et législatives pour tirer les bénéfices des contre-parties que le camp démocrate sera obligé d’accorder à une opposition qui risque de bloquer le système en permanence
Pour le prochain épisode, l’enjeu risque d’être plus grave que la programmation d’un nouveau cirque médiatique. Le coup d’état mondialiste pourrait bien sonner la fin de la récré et du système électoraliste obsolète.