Argh ! Et les conneries descendent bien plus vite que la dégoulinade des riches vers les pauvres de Macron ! Nous voilà au soleil vert, aux Nazis (et paf un point godwin !) et autres délires du moment.
Mais qu’on veuille bien y réfléchir, et je suis d’accord que l’embellissement des mots n’y change rien, pourquoi en est-on à parler d’euthanasie ? Autrement dit pourquoi doit-on confier à un autre (un médecin en particulier) le soin de nous tuer pour éviter des souffrances et une déchéance inutiles ? Tout simplement parce que certains corps constitués, certain corps sociaux ont mis définitivement la main sur notre vie et sur la façon dont nous devons la mener ... ou la finir. Ainsi des croyants qui nous pensent pour nous, ce qui me choque n’étant pas qu’ils pensent (ils en ont bien le droit) mais de faire à notre place !
Essayer donc d’acheter des médicaments (des poisons donc) qui vont vous tuer sans souffrance parce que vous voulez éviter de finir dans la merde et le sang , à charge de vos proches ou sinon à leur charge financière s’ils ont les moyens de vous mettre dans un mouroir (de luxe ou pas).
Non décidément toutes ces opinions sont ineptes : que chacun choisisse sa mort et personne n’est de plus obligé de se la donner. Personnellement je n’aurai pas besoin d’un médecin mais nous en laisse-t-on le choix ?
Quant aux pseudo philosophes qu’il s’occupent de leur vie ou de leur mort mais pas de la mienne, j’ai le droit de la choisir, ce qui n’est pas le cas si on ne m’autorise pas à le faire dans ce monde moderne et piloté.
La mort est une affaire bien plus sérieuse et terre à terre que ces considérations d’un autre âge, déguisées en philosophie de la vie. Et pourquoi pas poursuivre les suicidés en justice comme au 19ème pendant qu’on y est ?
Décidément Houellebecq à tout faux, et vous aussi, le choix de sa mort n’est pas affaire de civilisation, ça le serait si on en était à tuer les gens à un certain âge ou avec un certain handicap, mais finalement de quoi parle-t-on, ici, de choisir soi-même d’en finir un peu plus tôt alors que de toute façon la fin est proche et certaine. Toutes les oies du Capitole s’égarent dans le néant d’un pseudo pensée rien moins que philosophique.
Et même les gens qui m’aiment devront bien en convenir au final. Mais dans ce monde d’immatures il semble bien difficile à ceux qui ont si peu de prise sur leur propre vie de ne pas réclamer d’en avoir sur celle des autres, au risque de dire des âneries.
Ma mort ne regarde que moi et je dois pourvoir en décider. Un point c’est tout.
Le reste c’est débattre du sexe des anges...