Bon.
Je vois que tout l’monde est un peu à l’ouest alors on va revenir aux fondamentaux.
Le suicide c’est quoi-t-est-ce ?
C’est se donner la mort. A soi-même.Ca veut dire que la personne concernée DECIDE de se flinguer elle-même.
Bien.
Jusqu’ici tout l’monde suit ?
Le suicide assisté c’est quoi-t-est-ce ?
Eh bien ça n’existe pas. parce que ça n’est plus un suicide.
Mais la notion de suicide assisté telle qu’elle nous est présentée signifie juste qu’à un moment donné la personne concernée a émis le souhait d’abréger ses jours/ses souffrances/son état de légume ou que sais-je encore, soit oralement à sa famille/son toubib/ ses collègues ou que sais-je encore...
C’est pourquoi cette notion de directives anticipées est centrale, parce qu’elle dégage la responsabilité pénale du personnel médical.
Parce qu’on est bien d’accord que cette histoire de suicide assisté ne trouve sa légitimité QUE dans le cadre médical.
Alors oui, chère Arthes, notre corps nous appartient, et si nous nous retrouvons dans un état où il ne fonctionne plus, ou si nous souffrons, nous avons le droit imprescriptible d’exiger d’abréger cet état, et donc de le faire faire par d’autres dans la mesure où nous ne sommes plus en état de le faire.
Et comme je l’ai dit sur un autre fil traitant du même sujet il y a deux ou trois jours, il n’y a que nos Directives Anticipées qui peuvent dégager la responsabilité pénale du personnel médical.
Et effectivement il serait temps d’arrêter l’hypocrisie et les chochotteries religio/humano de mes deux, surtout quand on voit parallèlement que les états en général n’hésitent pas à passer leurs citoyens à la moulinette quand le besoin s’en fait sentir.