@Fanny
Cela ne veut pas dire que El Assad, en l’absence
d’intervention extérieure, n’aurait pas réprimé sans état d’âme, comme l’avait
fait son père, un début de guerre civile.
C’est ce que retient la propagande, et ceux qui en sont insidieusement victimes.
D’une certaine manière on peut dire que les islamistes ont réussi en
2011 avec des appuis extérieurs plus conséquents, ce qu’il avait tenté
de faire du temps de Hafez de 1979 à 1982.
Je ne pense pas que l’on
puisse appeler cela une guerre civile, c’était de la sédition, une
tentative de coup d’État armé pour renverser le régime syrien.
Il faut prendre en compte que le gouvernement syrien de l’époque était face à des
actes de terrorisme.Qui peut envisager qu’il resta les bras
croisés ? et que ces putschistes islamistes étaient des enfants de chœur ?
Historique de l’insurrection des frères musulmans de 1976 à 1982.
Menée
contre l’autorité du Parti Baas, elle a été surnommée la « longue
campagne de terreur »1. Durant le conflit, les islamistes ont à la fois
attaqué des civils (Alaouites, baassistes, laïques, nationalistes et
communistes) et des militaires. « Les bombes placées dans les gares, les
attentats contre les membres du parti Baas et leurs familles ou encore
le massacre de sang froid de 83 cadets alaouites à l’école militaire d’Alep
en 1979 demeurent solidement ancrés dans la mémoire collective
syrienne. Ces atrocités, comparables à celle des guerres en Algérie ou
en Irak, confie le journaliste Robert Fisk, atteindront leur paroxysme
lorsque les Frères liquident près de 300 membres du parti Baas à Hama à la veille du bombardement de la ville par l’artillerie syrienne »2.
Des civils ont également été tués par les forces syriennes lors des
raids de représailles. Le soulèvement islamiste atteint son point
culminant en 1982 avec le massacre de Hama perpétré par les forces du
président syrien Hafez el-Assad, lorsque plusieurs milliers de personnes
ont été tuées dans le siège de la ville par les troupes de l’armée
régulière syrienne.
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Quant à ce que l’on appelle le massacre de Hama,
du côté syrien le pouvoir était face à des irrédentistes islamistes
ultra-violents et déterminés, et du côté occident, cette tragédie
syrienne a servi la propagande contre la Syrie, contre Bachar (dit le
sanguinaire, ou le boucher, comme son père ...) pour au final soutenir
les mêmes islamistes salafistes qui « font du bon boulot » comme a dit
Fabius !
Si les estimations les plus basses parlent de 10 000 morts, les
plus élevées, comme celle établie par le Conseil syrien des droits de
l’homme[Qui ?], parlent de 40 000 morts lors de cette bataille7. En
revanche, un rapport officiel initialement secret de la Defense
Intelligence Agency (DIA)8 américaine, estime le nombre total de
victimes à environ 2 000. 2 500 soldats ont en outre été tués durant les
combats3.
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Le rapport officiel de la Defense Intelligence Agency
(DIA) américaine, déclassifié en 2012, peu suspect de complaisance,
estime le nombre total de victimes à environ 2 000 morts ce qui doit
correspondre aux combattants islamistes ... et autant du côté des forces
du gouvernement
voir Conclusion page 7 >> « The total casualties for the Hama incident probably number about 2000. »
page précedente 6 : « On
the same date, Muslim Brotherhood sources in Vienna claimed 2000
governement forces had been killed and another 3 000 wounded ... »