Les élections territoriales étaient, jusque récemment, décorrélées, et pas de même nature. Les « cantonales » (devenues « départementales ») avaient vraiment un caractère local, avec des gens de terrain souvent « sans étiquette » ou « divers droite », positionnement qu’on retrouvait en second niveau au Sénat.
Les « régionales » de création plus récente ont toujours été politisées, on se souvient notamment des polémiques d’alliances locales de la droite avec le FN.
Et au scrutin de 2015, les « fronts républicains » par retrait de listes PS en faveur de la droite (en PACA, Castaner s’est désisté au second tour pour Estrosi, qui a ensuite cédé la place à Muselier), les « accointances » étaient déjà en vigueur.
L’initiative sarkosienne de « conseillers territoriaux » département/région n’était peut être pas une mauvaise idée. Cela aurait pu aller vers une simplification du millefeuille administratif, en fusionnant les étages département et « petite région », mais rendu impossible depuis la création des « grandes régions » sous Hollande.