Tradition et technologie : des ennemis ?
par Idelmino Ramos Neto.
« Le mot « Tradition » vient du latin « tradere », qui peut être
librement traduit par « livrer ». En ce sens, la croyance traditionnelle
revient à croire que la connaissance sacrée, proprement métaphysique, a
été transmise des dieux aux hommes par le biais d’une chaîne
initiatique, contenant à son extrémité, le principe divin lui-même.
La science concerne à son tour l’empirisme, ou plus précisément la
méthode scientifique – c’est-à-dire le monde des phénomènes, qui est le
meilleur outil pour le comprendre. Cependant, tout ce qui échappe à la
phénoménologie est impraticable pour être appris par la science –
l’honneur, la vertu, la justice, la moralité et autres, toutes ces
valeurs qui sont à leur tour des bases civilisationnelles, échappent au
champ scientifique.
En ce sens, la civilisation d’or n’est donc pas celle des
« traditionalistes », qui se concentrent sur des formes religieuses
vides et oublient leur essence – la métaphysique pure – niant la
nécessité de la science et de ses avancées. Elle n’est pas non plus
celle des matérialistes et scientifiques creux, incapables de concevoir
l’aspect transcendant des choses, trop focalisés sur l’immanence de la
matière inerte.
Le dualisme, selon la plupart des vraies traditions, est le plus
grand obstacle à l’éveil. Il est donc impératif de surmonter la vision
étroite et duale qui crée de fausses oppositions entre l’esprit et la
matière, la métaphysique et la science, etc. Ce n’est qu’ainsi que
s’épanouira la civilisation olympienne à laquelle nous aspirons, qui
viendra après la construction d’une élite royale et solaire.
L’archéofuturisme est la solution. »
https://fr.metapedia.org/wiki/Arch%C3%A9ofuturisme