je pense personellement que non seulement on est au terme d’une travail de sape idéologique sur le rapport croissance/dose de travail, mais qu’en plus ce rapport à l’économie est une arme imparable d’excuse politique.
dans ce contexte tout peut etre digéré,les bilans les plus desastreux comme le fossé croissant des inégalités, dans la mesure ou la science économique est par définition conjoncturelle et donc évolutive.
c’est une trés mauvaise base a une approche sociale économique, un socle bien instable,et c’est un pollueur de la science politique.
il est trés facile d’instrumentaliser la dette comme la croissance.
lorsque l’économie devient prioritaire, la politique recule et la com comble le vide.
on vient d’assister au succés tout azimuts des cabinets experts en communication.
Les primeTime de 20hres sur tf1 ou a2 ou des français de façon individuelle ont exposé leurs problemes de pouvoir d’achat, de difficulté pécuniaire de fin de moi, de cout de transport, ont anéanti la noblesse du débat et la hauteur des enjeux nécessaire à une présidentielle.
cete campagne a tout juste été celle de ministériables.
à ce jeu le chiffre remplace l’idée, les sondages l’information et la popu économie mediatisée la réfléxion.
quoi sur les grands enjeux de notre planète ?
les relations internationales ?
l’europe ?
le nucléaire militaire ?
et économiquement quoi sur la critique des oligarchies ?
sur le non respect des régles de concurence ?
sur la spéculation detructrice et l’hypertrophie du néo libéralisme qui se condamne lui meme ?
sur le développement d’un commerce équitable ?
quelques phrases au mieux..
quoi sur l’excellence française en terme de particularité culturelle ?
sur le combat des intermittants ?
sur l’accession a la culture non virtuelle au plus grand nombre ?
combien de sujets de grande ampleur à peine évoqués ?
un president s’élit pour donner une image de marque a une nation.
pas besoin de rappeler son role international, institutionel et stratégique.
les experts économiques suivent et tripatouillent lors de la mise en ouvre d’une politique interieure via matignon.
on a pas eu la campagne que l’on méritait a moins qu’au contraire la france n’ait que ce qu’elle mérite.
un gars vient d’etre élu sur l’idée comiquement simpliste « travailler plus et gagner plus », c’est affligeant quand le scandale n’est pas la mauvaise volonté du peuple français a travailler mais la mauvaise redistribution des richesses crées.
on ne veut pas plus travailler, on veut juste etre mieux payés !
il faudrait laisser la science économique à sa place, redorer celle de la politique et rendre au citoyen sa propre faculté d’estimation, loin des théses economiques et de l’affect sur des sujets de compétitivité et de macro économie.
au jeu de la com economiquo populiste,la gauche a perdu et, je le pense, la noblesse des idées avec.