C’est pourtant très juste ce que dit spartacus : je vis bien avec moins de sept cent balles par mois ; pour vivre bien, pas besoin d’aller au cinoche ni en vacance ni d’avoir une voiture neuve, ni trois camions de fringues neuves tous les ans ; bref sans manger de viande, mais en buvant du vin, en étant frugale, chiche et radin, on peut être heureux, si, si.
Le problème quand on est salarié, répétition quotidienne de tout, quand notre boulot ne nous nourrit pas l’esprit, on a envie de compenser, et la seule manière de compenser en ville c’est acheter : en ville au bout de cinq minutes tu t’emmerdes si tu ne peux rien dépenser, même pisser a un prix ! Je n’ai pas été longtemps salariée dans ma vie, mais j’ai vu immédiatement la différence de rapport au fric.
Après, la première révolution à faire c’est le prix du logement : là il faudra oser s’attaquer aux propriétaires !! eh oui, la propriété c’est peut-être sacré mais jusqu’à un certain point !
Sinon je me suis bien marrée et ça, c’est précieux bien que ce soit gratuit !