Parcours difficile pour les bleus. Il ne manquait que de rencontrer l’Allemagne en huitième de finale, avec leurs casques à pointe, et la coupe des contentieux historiques aurait été pleine.

Mais on n’a pas raté la rancontre avec l’Angleterre, qui rejouait à la fois la guerre de cent ans, et la bataille de Waterloo. Dans mon patelin du pen ar bed, ou j’ai pas mal d’anglais comme voisins, même la boulangère franco britannique était bien emmerdée. « Mon coeur est fifty fifty ». Qu’elle disait, très « entente cordiale » sans la moindre pointe d’accent.. La demi finale avec le Maroc est une fois encore lourde de contentieux, et d’esprit d’affirmation, récupéré au niveau politique. Je devine la langue de bois des boulangers franco marocains devant leur clientèle, et leur question piège. « Alors content d’être en demi finale ? »

OK. Super, pour les uns et les autres ! Mais qui a envie de jouer dans cette arène de gladiateurs, où l’on demande aux joueurs de se trancender pour défendre des intérets nationalistes et identitaires, ?

Imagine.....Le mieux, ça serait un match nul. Ca aurait de la gueule. Les joueurs s’arrrêtent quand ils sont arrivés à ce point d’équillibre, refusant les prolongations, ou l’odieuse séance tir au but, cette roulette russe des temps modernes. Disons 5-5 avec rien que des buts d’anthologie, dont un de Achraf Dari, ce Marocain qui joue au stade Brestois, en ligue 1. Brest n’a pas le même classement que le PSG, mais pas les mêmes moyens. Je crois que le Quatar se foutait bien d’Aschraf Dari, qui j’’espère aura du temps de jeu. Un match comme ça tout de même, ça laisse des souvenirs. Ne pas se trouer. Ne pas être celui qui fait le mauvais tacle, la main de dieu foireuse. 

Ca aurait de la gueule, ce match nul, qui serait plein de sens.« Imagine all the people. »