J’ai lu le livre qui rappelons-le est aussi l’idée de Joël de Rosnay, co-créateur d’Agora.vox. Ce fut très intéressant. J’ai un faible pour Annick de Souzenelle qui je pense doit être un peu moins optimiste que dans ses interviews qui en résumé disent qu’après avoir passé une lourde tribulation faite de nombreuses catastrophes (nous y sommes et au coeur) un monde nouveau va naître. On aimerait la croire. Mais j’avoue que je doute de plus en plus.... Durant le covid, elle m’a beaucoup aidée à le supporter. Bah, cette quarantaine obligatoire se retrouve dans la bible. C’est la traversée du désert avant la terre promise. Sauf, que cette terre promise, j’ai du mal à la cerner. Et aussi à quel prix ? N’empêche que la spiritualité reste le meilleur moyen de surnager fasse au monde actuel. Car sa réalité est atroce. Cf, l’article de Patrick Pelloux sur les hôpitaux et le décès en grand nombre des enfants.... Comment arriver à penser le bien quand on l’associe à l’idée d’un mal nécessaire. Jusqu’au point cynique consistant à se rejouir du décès de 4 milliards d’habitants... Mieux vaut alors se mettre en marge. Et ne pas y penser. J’aime beaucoup Maffesoli. Et ma phrase préférée reste celle de Jung :
- Carl Gustav Jung : « Tout ce qui ne vient pas à la conscience, nous le rencontrons plus tard sous la forme du destin. »
Car c’est bien le déni de ce qui s’est passé en quarante qui ressort aujourd’hui. De nombreuses personnes conscientes de ce dont est capable l’être humain, n’auraient pas pris le risque de faire d’enfant dans ce monde ci. Il n’y avait AUCUNE certitude que le mal n’allait pas revenir.... Rien que le terme d’HOMO oeconomicus aurait dû nous mettre la puce à l’oreille. Freud : l’économie, l’argent est liée au stade anal. Et Auschwitz n’était-il pas appelé : L’anus mundi ????Anus mundi, l’anus du monde : un médecin SS avait ainsi qualifié le camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz.. Les déchets écologiques ne sont-ils pas justement ceux de ce passé que nous avons nié et qui ressort comme un destin, une fatalité. En alchimie (spiritualité). Ne parle-t-on pas d’OEUVRE au noir (qui fait penser à l’ère carbonée) suivie de l’oeuvre au blanc et enfin au rouge... MAIS A QUEL PRIX !!!