Tandis même que le Titanic atlantico-occidental à bord duquel nous sommes embarqués s’enfonce inexorablement dans les eaux glacées, de petits managers et autres communicants à la solde, qui de la « start-up » France, qui de l’€urocratie, qui de notre sujétion aux impératifs économico-culturels du capital anglo-saxon, ne trouvent rien de mieux que toujours plus avant trahir et brader notre langue, notre peuple, notre culture, notre République et ses institutions en persistant à faire avec zèle assaut de basses flagorneries envers nos maîtres outre-atlantique.
Encore une occasion de se revoir, savourer et méditer toute la profondeur de « Jour de fête » (1949) et « Playtime » (1967) de Jacques Tati, tout à la fois hommages à la tradition française et fort lucides témoignages de sa progressive mise à l’écart pour laisser place aux très fades et insipides standards du mondialisme anglo-saxon.
Plus que l’indignation, l’ironie et l’humour constituent à mes yeux des armes particulièrement redoutables à opposer à la médiocrité de nos petits « managers » tout infatués de globalisme et de Pensée Unique.