La couleur des chaines n’a pas plus d’importance que celle de la peau, mais c’est plus facile de jouer là-dessus que d’analyser les techniques de manipulation des différents médias.
CNews-Bolloré et BFM-Drahi, même combat : c’est l’idéologie dominante brute de décoffrage. Arte, c’est beaucoup plus compliqué : ça pense, mais on comprend le véritable rôle de la chaines quand l’inénarrable Quatremer vient pontifier, sans être le moins du monde contredit par des chroniqueurs pourtant beaucoup plus cultivés et intelligents que lui qui n’en pensent pas moins mais tiennent à leur gamelle. ARTE, c’est une chaine binationale au départ, mais au service de la Commission Européenne à l’arrivée.
Mais le pire, c’est France-TV qui regroupe des chaines d’état, toutes au service du gouvernement en prétendant à l’« objectivité », mais avec des styles adoptés aux sensibilités et tranches d’âges de les téléspectateurs. Or, c’est aussi l’idéologie dominante (réchauffismes, parti-pris éhonté pour le camp du bien en Ukraine et ailleurs, à fond dans le covid pendant le confinement etc.).
Les uns sont les porteurs des valeurs ici des valeurs affichées par le camp de Trump aux Etats-Unis, les autres transmettent les manips concoctées par le camp de Biden. Toute approche critique, toute analyse, tout débat ou présentation d’autres familles de pensées sont étouffés. Il ne reste que ce bipolarisme qui dit la même chose avec des parfums différents, comme les yaourts.
Daniel Mermet a été le dernier représentant des empêcheurs de tourner en rond.
Le seul tort du ministre, c’est d’avoir été assez naïf pour croire qu’il puisse en être autrement dans ce régime. En fait, peut-être ne s’agit-il pas de naïveté, mais plutôt d’une appétence pour la gamelle, comme les autres.