La fiction juridique peut se traduire en pépettes ?
Par exemple, Nestlé n’est pas propriétaire des nappes phréatiques qu’il pompe dans le sous-sol de Vittel, Contrexéville t autres dont il exploite les sources via une concession. D’ailleurs, les villes en question ne sont pas propriétaires de l’eau qui est un bien commun, qu’elle soit dans la mer, les lacs, les rivières, etc.
Sauf dans les bouteilles en plastique !
Dès qu’elle est embouteillée, l’eau devient la propriété de Nestlé qui la vend à des clients qui l’achètent et peuvent la revendre, mais sans réaliser un gros profit, eux contrairement à l’embouteilleur.
Mais peut-être qu’il ne vend que la bouteille qu’il a fabriquée et que l’eau se trouve dedans par hasard ou pour faire jolie ! Les fictions juridiques sont un peu tordues, des fois.