Darwin prenait en compte l’héritage génétique d’homo sapiens et les automatismes ataviques qui en découlent, incluant les comportements archaïques (joie, colère, peur, tristesse), le pathos (tripes) qui submerge les logos (raison).
Certains chercheurs américains perlent de « pseudospéciation », une théorie qui sugère le fait que les conflits entre groupes humains (peuples, nations, clans, « communautés ») reposent sur un déplacement de la perception des humains étrangers que ces groupes considèrent (des deux côtés) comme une autre espèce, ce qui leur permet de s’entretuer, avec la même bonne conscience que s’il s’agissait de boeufs, de poules ou de cochons, trois espèces pour lesquelles pratiquement aucun humain (dont moi) n’éprouve de compassion sur leur sort.
Les bons sentiments (gentillesse, sensibilité, coeur) sont peut-être efficaces en Nouvelle Sélande pour faire régner l’harmonie (il faudrait quand même avoir l’avis des maoris), mais ce n’est pas la règle générale ailleurs.
Warren Buffett, pendant un temps l’homme le plus riche du monde. Il disait sur CNN en 2005 : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner. »
La guerre et la force ne sont pas des exclusivités militaires.