Cette « femme trans » qui est allé voir le gynécologue n’était pas opérée, c’est à dire qu« elle » avait toujours son pénis.
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C’était donc tout simplement un homme.
Et c’est cette difficulté à l’admettre, pour lui et son compagnon, qui devrait interroger. Son compagnon dit « ma femme », et lui essaie de se conformer à cette image, rejetant le fait d’être un homme.
Comme si, après avoir obtenu le droit et le respect de leur condition d’hommes homosexuels, ils ne sentaient toujours pas à l’aise avec ça, et jouent en quelque sorte à être mari et femme.
Ils font semblant et demandent aussi aux autres de faire semblant. Sur le mode enfantin : on dira que je suis une femme.
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Même s’il avait été opéré, il serait toujours, d’une certaine façon, un homme. Un homme dépourvu de sexe masculin et pourvu d’un organe rapporté dont la forme évoque un vagin, mais il manque de multiples éléments, et le plus important : dans chaque cellule de son corps on trouve des chromosomes XY.
Dans chaque cellule du corps d’une femme on trouve des chromosomes XX...
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Pourquoi ne pas accepter, tout simplement, l’idée d’être un homme homosexuel ?