@aux commentateurs,
Je constate dans les commentaires une grande ignorance de ce qu’est la
gravitation et des équations qui la dirigent. Sans connaître les
équations cinématiques décrivant les lois de Kepler, sans tenir compte
des travaux de Lagrange, sans compréhension de ce qu’est une force
centrifuge, sans connaître les fondements mécaniques de l’accélération
gravitationnelle de Newton, sans connaître la cinématique, vous aurez du
mal à donner une opinion scientifiquement recevable quant à la
gravitation.
Mon article est justement destiné à vulgariser tout cela, afin que vous
n’ayez que le fin mot de l’histoire, sans avoir à vous frapper des
années d’études. Mais puisqu’il semble y avoir parmi vous de grands
spécialistes de la gravitation, ils apprécieront sans doute que je leur
donne tous les éléments scientifiques factuels que j’ai utilisés pour
écrire cet article, en plus de ceux déjà cités en référence. Cela
élèvera peut-être le débat. Alors les voici :
1) Pour apprendre les bases de la mécanique, et d’où provient
mathématiquement l’accélération gravitationnelle de Newton : L.Landau
& E. Lifchitz, Mécanique, Ed. Mir, Moscou, 1966, et spécialement le
chapitre 14 « Mouvement dans un champ central », et le chapitre 15 "Le
problème de Kepler".
2) Pour comprendre les travaux de Hamilton sur les hodographes
kepleriens, et comment on démontre que la vitesse de tout orbiteur
keplerien est l’addition de deux vitesses uniformes, une de rotation
plus une de translation :
David Derbes, Reinventing the wheel : Hodographic solutions to
the Kepler problems. American Journal of Physics 69, 481 (2001).
3) Pour comprendre comment on obtient par la cinématique les 3 lois de
Kepler, et la forme mathématique de l’accélération de Newton, avec une image
représentant les vitesses (qui vous semblent si chères) d’un orbiteur
sur sa conique : Le Cornec H. The kinematics of Keplerian velocity
imposes
another interpretation of Newtonian gravitation. Aeron Aero Open
Access J. 2023 ;7(2):87-91. DOI : 10.15406/aaoaj.2023.07.00174
4) Ajoutons à cela la conférence « Theorem of the Keplerian Kinematics »
que j’ai présentée au « International Summit on Physics and Astronomy » à
Osaka en 2019.
5) Afin de vérifier que la vitesse orbitale de Hamilton est bien capable
de calculer les trajectoires spatiales, voici 2 simulateurs de
trajectoires qui fonctionnent sur la vitesse de Hamilton, mais pas sur
l’accélération de Newton :
* Impulsional Synchronous Transfer Simulator
* Continuous Thrusted Flight
Sur le premier vous pourrez télécharger les trajectoires calculées et par là vérifier par vous même qu’elles respectent bien les 3 lois de Kepler et la forme mathématique de l’accélération de Newton.
Si vous vous donnez la peine de lire l’article (3) vous constaterez que
tout mon discours tient en une démonstration de cinématique découlant
des équations de Lagrange et Hamilton, sans poser aucun postulat
d’aucune sorte. Ainsi, si ce que je raconte est faux, il est extrêmement
simple de le prouver : il suffit de démontrer une erreur de calcul dans
le paragraphe « Kinematics analysis ». Nul besoin d’argument d’autorité,
ni de dénigrement, qui ne sont nullement des arguments scientifiques,
une simple preuve par la géométrie suffira.
Cordialement