Hé l’auteur, pars en Afrique. Sans déconner, t’es pas bien ici. On sent que t’es pas bien. C’est sûr, 80% de nazis, ça choque le grand démocrate que tu es. Bah oui, parce que quand on est pas d’accord avec toi, bah, on est nazi. Ou peu s’en faut... Alors regarde : la porte est ouverte ! Profites-en, bordel ! Les Français veulent plus de tes amis ici, alors toi, pars là-bas. Et fais comme eux : déchire tes papiers pour que personne sache d’où tu viens.
Si c’est possible dans un sens, ça doit être possible dans l’autre. Hé, une idée : pars avec la Panot et le Mélenchon. Une barque et c’est parti ! Enfin le bonheur de pouvoir vivre au milieu de ces gens que vous aimez tant. Plus que les Français. Bah oui : 80% de nazis ! Hé, ça se comprend en même temps...
Hein ? Ah non... Non, non. Moi je pars pas avec vous. Sans façons... Partir vivre en Afrique ? Ah non... Trop de bonheur d’un coup : j’y survivrais sans doute pas. Ah là là... C’est pas l’envie qui manque pourtant... Le tam-tam, le manioc... Ça fait rêver...
Tiens à propos de tam-tam et de manioc, je relis Voyage au bout de la nuit. Chuis en plein dans l’Afrique, là. C’est pour ça, je vais rester là. Tant pis pour moi !