on ne peut que s’étonner de la passivité d’un peuple...
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Pas si étonnant que ça...
La société russe, celle encore en vie, n’a jamais connu la liberté, la vraie, celle qui autorise sans intimidation, sans menaces, sans la crainte de mesures de rétorsion arbitraires...
Tous ces Russes ne savent que faire d’une liberté à l’occidentale !
Une liberté source d’angoisse, et un dictateur qui vient apaiser cette angoisse...
L’angoisse née de ce que les choses ne sont plus comme avant...
Or Poutine ne promet jamais que de restaurer « tout comme avant »...
Souvenons-nous de l’embarras des Russes lorsqu’ils se retrouvèrent propriétaires de titres (actions, obligations) distribués par les autorités russes, en 1991, en vue de la privatisation de l’appareil productif russe... Ils ne savaient qu’en faire et les revendèrent pour une bouchée de pain à ceux qui, eux, savaient ce qu’ils pourraient en faire... Ainsi naquirent ceux qu’on appellerait plus tard « les oligarques »...
Les Russes suivent aveuglément leur maître parce qu’ils se sentent perdus sans lui...
Le culte ressuscité de Staline répond au même désir des Russes de se voir promenés en laisse par un maître à penser omnipotent...