Si on avait un petit peu de mémoire, on se souviendrait de la répression de la Commune de Paris qui a été bien intense, bien dégueulasse pour les moyens de l’époque, on en a profité pour finir de remodeler la capitale pour pouvoir user à son aise des canons de marine chargés de grenailles ou de chaines, en remontant un petit peu plus loin, on se rappellerait des chouans dont l’écrasement réussi de la révolte avait fait l’admiration de Lénine et a été pour lui une source d’inspiration.
Ne parlons pas des deux boucheries du XXème siècle, du prix du sang de la décolonisation et du partage du monde autour des puits de pétrole que les Etats-Unis pillent allègrement au vu et au su de tous.
En fait depuis la guerre de sécession la boucherie industrielle ne cesse de monter en puissance ainsi que le nécessaire abrutissement des masses qui va avec.
Pas mal pour des prétendus états modernes qui ont brillamment recyclé les abominations antiques qu’ont été la République et la Démocratie, les deux concepts foireux sur lesquels il faut s’astiquer lorsqu’on aspire à s’élever sur des carrelages à damier et s’approcher du pyramidion.
Comment garder de l’espoir lorsqu’on voit avec quelle facilité se manipule le troupeau ?