Un
aperçu des analyses perfides confiées à l’ « europe ».
OCDE,
Commission européenne :
ennemis
des peuples !
L’OCDE
a donné le mode d’emploi pour réformer, je cite, en évitant les
heurts, les blocages, les grèves.
Dans
les textes de l’OCDE, il est question des transports, on est en
plein dedans avec la réforme de la SNCF, quelle méthode va être
employée pour démanteler, mais il est aussi question de
l’éducation, mais je voudrais vous donner quelques citations qui
vont vous permettre de comprendre d’où vient cette histoire et
l’ancienneté qu’il y a dans les termes qui ont été utilisés.
Je
cite :
En
réduisant les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas
diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité
baisse.
On
peut réduire les crédits de fonctionnement à l’école ou à
l’université, mais il serait dangereux de restreindre le nombre
d’élèves ou d’étudiants : les familles réagiront
violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à
une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement.
Un
peu plus loin, ils disent : l’apprentissage à vie ne saurait
se fonder sur la présence permanente d’enseignants, mais doit être
assuré par des prestataires de service éducatif.
Les
enseignants qui subsisteront s’occuperont, disent ils, de la
population non rentable.
Et
enfin, le maître mot de la nouvelle adéquation école - entreprise
est le mot flexibilité.
Il
est urgent, disent ils, de développer la formation sur le tas, pour
fournir les postes de travail qui connaissent la plus grande
augmentation en volume :
des
emplois de vendeur, de gardiennage, d’assistant sanitaire, d’agent
d’entretien, d’hôtesse d’accueil, de conducteur de camion, de
remplisseur de distributeurs automatiques de boissons ou d’aliments
…
Et
derrière, c’est la commission
européenne qui
conclut en disant :
Pour
environ 25 % de la population scolaire, l’enseignement apporte
une formation trop faible, mais bien trop importante pour 40 % à
50 % de ceux qui en bénéficient.