Le thème de la vie normale voire joyeuse, en famille et entre amis, des responsables de l’extermination, et cela à deux pas des camps, a déjà fait l’objet de passages dans des films et des documentaires (avec par exemple images d’époque de parties à la campagne de personnel des camps).
C’est une question importante sur le fonctionnement de l’esprit humain qui se distancie de ses propres actes les plus abominables. On le retrouve dans le cas de criminels en série que leur voisins connaissaient comme serviables et généreux.
Pour ce qui concerne la situation de massacres en période de guerre, eh bien c’est transposable à notre temps. On peut se demander si ce film entre ou non dans une autojustification collective.