Laurent Delahousse le « journaliste » aux ordres.
Celui qui n’arrive pas à articuler une seule phrase sans y mettre un « eh bien ». Les jours où il est en grande forme, il arrive à mettre plusieurs « eh bien » dans une seule phrase.
Un jour, je me suis amusé, certains jours, on a les amusements que l’on peut, à compter les « eh bien », il a réussi l’exploit d’en dire 21 en 4 minutes.
On devrait l’appeler Monsieur « eh bien ».
Les journalistes ne suivent-t-ils pas des cours de dictions ?
Ne leur apprend-on pas à éviter les tics de langage qui, à force de répétition deviennent insupportables aux auditeurs ? Les « du coup », « voilà », « dejné » plutôt que déjeuner, « heu », « faire sens » et autres « eh bien » ?
Sans oublier les anglicismes proférés souvent à l’inverse de la signification initiale en anglais par des gens ne connaissant pas cette langue, mais, il paraît, que cela fait moderne.
Il est vrai qu’à l’heure des économies, on ne forme plus les journalistes, on prend le tout venant.